La gauche aime mettre en avant des valeurs telles que la démocratie, la liberté de penser ou le dialogue. Dans la pratique, ces mots sont pourtant l’exact inverse de ce qu’elle opère au quotidien. En effet, le gauchiste croit toujours vivre en pleine guerre d’Espagne et voit du fasciste absolument partout. Un chrétien pratiquant, un patron de PME ou un voisin ne partageant pas ses opinions culinaires en matière de tofus peut, aux yeux du gauchiste, se transformer rapidement en réincarnation d’Adolf Hitler.
La nouvelle victime de cette paranoïa exacerbée est actuellement la municipalité de Lausanne. Le municipal en charge de la sécurité Pierre-Antoine Hildebrand présentait il y a quelques jours devant le conseil législatif de la ville un projet pour sortir les mendiants (en réalité à 80% des Roms) de leur situation en les aidant à trouver un travail.
Cette proposition a choqué la députée marxiste Franziska Meinherz du parti « Ensemble à Gauche » qui s’est alors exprimée: « Cela me rappelle une période très, très sombre de l’histoire allemande, hashtag ‘Arbeit macht frei ».
Pour rappel, l’Exécutif lausannois est composé de trois socialistes, une Verte et un Vert, un popiste et, bien sûr, un PLR… Le projet venait donc de l’ensemble de l’exécutif et non pas uniquement du PLR. Ce dernier parti, pourtant libéral et mondialiste, est malgré tout de trop pour les communistes qui ne supportent pas de partager le pouvoir avec qui que ce soit.
Tant qu’un parti ne portant pas l’étiquette « De Gauche » perdurera à l’exécutif Lausannois, la ville continuera d’être vue comme Nuremberg en 1936 par Madame Franziska Meinherz.