Troisième opus de notre dossier sur la guerre intergénérationnelle menée par les vieilles biques contre la jeunesse de notre pays. Notre dernier article s’était basé sur un sondage concernant la reprise des sanctions contre la Russie. Les boomers y étaient déjà largement favorables au détriment de l’image de notre pays à l’international.

Bonne ambiance après une blague sur la neutralité

Récemment, le Blick a sorti un nouveau sondage, cette fois sur la neutralité de la Suisse. Sans trop de surprise, les résultats résumés par 20 minutes ont été plus ou moins représentatifs de la pyramide des âges de l’EMS national qu’est devenu notre pays.

20min.ch

Vendredi prochain, cela fera un an que la Russie a attaqué l’Ukraine, rappelle le «SonntagsBlick» du jour en préambule à un sondage mené auprès de 16’249 Suisses. Les questions principales: Berne doit-elle s’engager plus en faveur de l’Ukraine? La Suisse peut-elle autoriser des exportations d’armes? Et faut-il adapter la politique de neutralité?

A la question «Vladimir Poutine doit-il être traduit devant un tribunal pour crimes de guerre?» 63% des personnes sondées disent un franc oui, et 11% y sont plutôt favorables. Les opinions divergent bien davantage, notamment entre jeunes et plus âgés, quant à la position à prendre par la Suisse dans le conflit: près de la moitié (49%) des 18-35 ans souhaitent que la Suisse se comporte de manière plus neutre. Et seuls 33% d’entre eux sont favorables à une politique plus offensive.

Le résultat est totalement inversé chez les plus de 55 ans: 49% des répondants demandent un plus grand engagement de la Suisse en faveur de l’Ukraine, et seul un tiers (33%) souhaite plus de retenue. Dans ce cadre, Michael Hermann, directeur de l’institut Sotomo qui a réalisé l’étude d’opinion, estime que l’initiative de l’UDC sur la neutralité aura du mal à trouver une majorité car le nombre de partisans et d’opposants n’a guère changé depuis le dernier sondage sur ce thème il y a un an: «Bien qu’une forte minorité d’un peu plus de 40% soutienne l’initiative, les opinions sont faites à ce sujet.»

Le bellicisme des vieux moisis est d’autant plus véhément qu’ils savent qu’ils ne seront pas directement touchés par les conséquences d’une telle action. «Après moi le déluge» est très exactement le crédo qui représente ces égoïstes intégraux. La perspective d’un renouveau de 14-18 ne semble pas les déranger outre mesure.

Si l’initiative de l’UDC sur la neutralité risque fort malheureusement de ne pas passer, c’est surtout parce que le corps électoral est principalement composé de vieillards favorables à la guerre totale contre les turco-mongoles des steppes. Il est à noter également que toute la gauche est prête à s’engager plus concrètement aux côtés de Zelensky, le Messie de l’Occident.

Les avis entre générations divergent également sur la livraison à l’Allemagne de chars Leopard, note le journal dominical: les deux tiers des jeunes s’y opposent, tandis que les personnes plus âgées sont presque aussi nombreuses à y être favorables (59%).

Vous souvenez-vous de ces histoires médiatiques sur les jeunes influencés par la violence des jeux vidéos? Il semblerait que les boomers aient passé beaucoup trop d’heures sur Battlefield 1942. Ces va-t-en-guerre veulent rejouer la bataille de Koursk, cette fois-ci du côté allemand, en espérant remporter la victoire. Bien entendu, ce ne seront certainement pas eux qui se feront brûler vifs dans les chars.

Les Vert’libéraux semblent également avoir un lourd passif de gamer compulsif. Les membres de ce parti sont prêts à rayer de la carte l’ensemble de la faune et flore du continent pour montrer à Poutine qui a le plus de skill.

Pour sauver la planète de la pollution et du péril russe, les Vert’libéraux veulent une guerre écolo thermonucléaire

Les jeunes sont également nettement plus sceptiques sur la question de savoir si les avoirs des oligarques doivent être utilisés pour la reconstruction de l’Ukraine. 60% des plus de 55 ans se prononcent en faveur d’une confiscation de ces fonds, et seuls 45% des jeunes l’approuvent.

Qu’y-a-t’il d’étonnant là-dedans, sachant que cette génération a déjà confisqué 40% du parc immobilier, lorsque ce ne sont pas des fonds de pension qui détiennent les appartements locatifs?

Selon Michael Hermann, directeur de l’institut Sotomo, ce clivage entre générations s’expliquerait par le fait que «celui qui a vécu la guerre froide a une autre approche de la Russie. L’Union soviétique avait à l’époque l’image d’un ennemi.» Par ailleurs,les sondés plus âgés consomment plutôt des médias traditionnels, majoritairement positionnés en faveur de l’Ukraine, note Michael Hermann: «Les plus jeunes, en revanche, fréquentent plutôt les médias sociaux, ce qui les confronte à d’autres points de vue, favorables à la Russie.»

Les médias traditionnels seraient favorables à l’Ukraine? Nous étions pourtant convaincus qu’ils faisaient preuve d’une impartialité sans faille. Mais pourquoi donc les médias prendraient-ils parti et tenteraient d’influencer les boomers, soit les votants, dans une direction spécifique?

Comprenez-vous maintenant pourquoi l’initiative pourtant salutaire de l’UDC a de grandes chances de ne pas passer? L’objectif de cette propagande incessante est de nous forcer à nous positionner du côté de l’OTAN tout en empêchant la moindre tentative de conserver un semblant de neutralité, grâce aux vieux manipulés par les médias et dont l’esprit critique est proche du zéro absolu.

«Mort aux Rouges et à Vladimolf Poutler!» Gérard, 67 ans, fidèle téléspectateur de la RTS

La guerre froide était différente dans le fait qu’elle était effectivement froide. Bien qu’ils n’aient jamais connus la moindre guerre, ces assassins aux cheveux grisonnants veulent envoyer le peu de ce qu’il reste de jeunes Blancs valables dans des tranchées s’entretuer avec d’autres jeunes Blancs pour une vague question de cadastre datant des années 90 qui n’aurait pas scrupuleusement été respecté.

Nos livres d’histoires ne seront pas tendres avec eux, pour autant que l’Histoire sera encore enseignée dans l’Enfer qui attend les Européens s’ils se laissent entraîner à l’escalade dans cette guerre rendue inévitable par les globalistes.

Ces derniers ne sont pas seuls dans ce projet cataclysmique. Ils sont secondés par leurs valets de toujours, les gauchistes toujours prompts à fantasmer et dénoncer la violence d’un fascisme inexistant et désormais résolus à rejoindre les rangs de l’OTAN pour générer un maximum de chaos. Comme d’habitude, ils s’alignent sur les intérêts de leurs maîtres et tentent en vain de camoufler cette vérité par des justifications morales.

La gauche considère que la neutralité est un ersatz de fascisme

Pour conclure sur une note d’espoir, il est fort intéressant de noter que les votes de l’UDC et ceux des 18-35 ans sont en corrélation, et ce sur tous les graphiques vus jusqu’à présent au travers de cet article.

Cela nous dit une chose fondamentale: le paradigme a radicalement changé depuis la décennie de 2020, notamment avec la gestion du Covid19. La confiance dans les élites a drastiquement chuté et les grands perdants du contexte actuel, les jeunes, se tournent massivement vers la droite car elle est la seule à lui proposer une alternative et à lui tenir un discours qui décrit le réel qu’elle expérimente au quotidien.

Notre rôle, à La Hallebarde, est de les y tirer jusqu’à l’extrême en leur inculquant la défense de leurs intérêts. Car c’est à nous que reviendra la tâche de reconstruire tout ce que la génération précédente, inhibée par une conception gauchiste et utopique du réel, aura détruite.