John Doe

Karin Keller-Sutter clame son amour de la décadence

La rédaction romande du Blick a reçu il y a quelques jours la conseillère fédérale PLR Karin Keller-Sutter pour un entretien exclusif sur son parcours et sa vie personnelle.

La ministre fédérale dirigeant le département de Justice et Police a dû répondre en première partie à des questions sur sa jeunesse avant de passer à des questions très naïves et ridicules sur la « nécessité » de décréter l’urgence climatique et de manifester aux grèves féministes. Croyant représenter la jeunesse, la journaliste a lourdement insisté sur la difficulté d’être jeune au XXIème siècle à cause de la crise climatique… Madame Keller-Sutter a pu à cette occasion lui répondre poliment qu’être Suisse à l’époque de la seconde guerre mondiale était légèrement plus difficile qu’aujourd’hui.

La loi sur le CO2 ayant été selon des sondages plus boudée par la jeunesse que par les autres catégories d’âge, il serait bon que les journalistes de gauche arrêtent de se prendre pour les hérauts de catégories sociales fantasmées et qu’ils fassent enfin leur travail de façon impartiale.

Mais le vrai intérêt de cet entretien ne réside pas dans ces questions pitoyables mais dans le récit de notre conseillère fédérale présentant ses premiers combats l’ayant lancée dans l’arène politique.

De nombreux grands hommes sont entrés en politique par amour de la nation, d’autres par sensibilité sociale et volonté d’apporter plus de justice sur cette terre. Keller-Sutter, elle, a été « piquée » par la politique en étant confrontée à l’application de la bureaucratie et des impôts lorsqu’elle travaillait pour le restaurant. Voilà, voilà… La jeunesse, l’esprit révolutionnaire, tout ça, tout ça… ça fait rêver.

Je serais injuste d’en rester là. Karin se rattrape plus tard en mettant en avant d’autres combats plus importants pour l’avenir de notre civilisation: l’avortement et l’ouverture de salles de shoot. Magnifique non?

Permettre aux gens de se droguer discrètement: un combat de première nécessité.

Nous pouvons souvent entendre de la part de gens inexpérimentés en politique que le PLR serait un parti de « Droite » et donc un rempart contre l’influence infâme de la gauche. C’est vite oublié que le PLR est (comme son nom l’indique) un parti libéral et donc en première ligne pour la promotion de la destruction de notre peuple.

Il est donc tout à fait logique qu’une conseillère fédérale PLR se soit engagée jeune en politique pour en priorité aider les femmes à massacrer leur bébé à naître et les toxicomanes à se suicider à petit feu loin des regards indiscrets.

P.S. L’entretien du Blick est si mauvais que même son titre est fait pour porter à l’erreur le lecteur. La phrase citée en titre « Les Romands ont plus de culture et de savoir-vivre que nous » n’a pas été prononcée par la Conseillère Fédérale mais par sa mère. La phrase est volontairement sortie de son contexte pour faire du click.

Laisser un commentaire