La RTS est d’extrême-droite. Ce genre d’article n’a d’autre but que de faire monter l’exaspération des Suisses à l’encontre d’envahisseurs du tiers-monde.
Plus de 4,4 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis le début de la guerre le 24 février. La Suisse en a accueilli plus de 20’000, et cette hospitalité interroge au sein d’autres groupes de réfugiés, qui ont l’impression de ne pas être traités de la même manière.
Mahdi Ziayi a dû apprendre à aimer un métier auquel il ne pensait pas être destiné. En troisième année d’apprentissage de polymécanicien, ce jeune Afghan a fui les bombardements dans son pays pour trouver refuge en Suisse. Si aujourd’hui il a accès à la formation et au marché du travail, ça n’a pas toujours été simple: son statut provisoire a découragé certains employeurs.
Ce pauvre Afghan a été confronté à une dure réalité: en Suisse, l’oseille ne pousse pas sur les arbres. Ce génie a confondu avec «groseille».
« J’ai fait 9-10 stages dans 4 ou 5 métiers différents, comme fromager par exemple. J’ai fait un stage de 4 mois à la crèche comme éducateur petit enfance, c’était mon rêve de pouvoir faire ça comme métier. Mais après, c’est assez compliqué de trouver une place », confie-t-il au 19h30 de la RTS.
L’arrivée de réfugiés ukrainiens lui rappelle de mauvais souvenirs et le renvoie à son propre combat, lui qui a quitté son pays à 16 ans, sans ses parents.
« Ils ont les trains, les transports publics gratuits; moi, quand je suis arrivé, j’ai dû payer mon voyage jusqu’ici moi-même », relève-t-il. « Ils ont l’aide sociale, un permis de séjour et l’accès au monde du travail, ce qui n’était pas le cas chez moi. J’aimerais bien que tout le monde soit traité de la même manière », fait-il valoir.
On sent l’amertume dans les propos de Mahdi, lui qui n’a pu bénéficier pleinement de l’argent des travailleurs autochtones. Et tous ces ukrainiens privilégiés, simplement parce qu’ils sont blancs et européens. Quelle discrimination insupportable.
Pour les détenteurs d’un permis F comme Mahdi, le rassemblement familial n’est autorisé qu’après trois ans, et les voyages en dehors de la Suisse sont quasi impossibles. Un statut trop précaire pour une personne qui a fui la guerre, selon l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR).
Et les vacances ne sont même pas comprises dans les conditions d’accueil? C’est vraiment scandaleux. Les Suisses sont des égoïstes patentés.
« On a maintenant une inégalité de traitement évidente entre différents groupes de réfugiés« , souligne Éliane Engeler, porte-parole de l’OSAR. « Comme la population civile est impliquée dans cet accueil, dans cette intégration, ça devient plus concret que dans les situations où ils sont logés quelque part, isolés. Nous espérons que l’accueil des réfugiés ukrainiens crée de la compréhension pour d’autres groupes de réfugiés », souhaite-t-elle.
Ne nous prenons pas la tête plus longtemps et logeons tout le monde à la même enseigne: chaque réfugié doit avoir droit à son esclave suisse personnel. Sinon, vous êtes raciste, xénophobe et passible de finir devant la Cour européenne des droits de l’Homme.
Le 12 mars, le Conseil fédéral a débloqué le statut de protection S pour les Ukrainiens. Ce statut a été conçu en 1998 après la guerre en ex-Yougoslavie pour une situation similaire à celle que l’on vit aujourd’hui, avec un afflux exceptionnel dans sa masse et sa rapidité.
« Ce statut mérite d’être appliqué justement à ces situations où il y a tout à coup beaucoup de personnes qui arrivent en même temps, et où l’on n’a pas le temps de faire des procédures individuelles », estime Sarah Progin-Theuerkauf, professeure de droit des migrations à l’Université de Fribourg. « C’est un instrument efficace qui permet de protéger des personnes qui fuient un danger grave, réel », fait-elle valoir.
Cette situation sans précédent devrait induire une remise en question de la part du Secrétariat d’État aux migrations (SEM). « Il est encore trop tôt pour tirer un bilan, mais lorsque cette grande vague sera passée, on examinera effectivement les expériences qui ont été réalisées sur le statut S », confirme la porte-parole du SEM Anne Césard. L’analyse qui a été faite par le Conseil fédéral en 2016 sur l’admission provisoire et le statut S sera également examinée, indique la porte-parole.
Cette guerre inattendue pourrait donc bien redessiner le modèle de l’asile en Suisse, c’est du moins ce qu’espère Mahdi.
Entre la RTS qui en fait des tonnes sur une situation décrite comme «sans précédent» et les lamentations emplies de ressentiment de cet Afghan, la coupe est pleine.
Sache une chose, Mahdi: les réfugiés ukrainiens sont dans l’immense majorité des femmes et des enfants qui fuient devant la destruction provoquée par l’invasion russe. Les hommes restent au détriment de leur vie pour défendre leur pays, fidèles à un idéal patriotique (et aussi par obligation, j’en conviens).
Dans le cas des «réfugiés» du Moyen-Orient et d’Afrique, ce sont presque exclusivement des hommes en âge de combattre qui abandonnent leur famille et leur patrie dans le but de venir quémander l’aumône dans une région que l’on vous présente comme un Eldorado où les femmes aux mœurs légères n’attendent que votre arrivée pour se jeter à vos pieds.
Votre lâcheté n’a d’égale que votre ingratitude devant la candeur et la naïveté des occidentaux qui vous accueillent à bras ouverts et qui vont même, à l’image de la RTS, jusqu’à culpabiliser leur peuple pour que vous puissiez bénéficier d’avantages qu’eux-mêmes n’ont pas.
La guerre impériale menée à ton peuple par les États-Unis depuis 2001 a transformé ton pays en véritable poubelle à ciel ouvert. Trump aurait dit «shit hole country». Par ailleurs, cette invasion a même engendré la résurgence de la pratique du Bacha bazi, grande tradition régionale qui avait été éradiquée par les Talibans après leur prise du pouvoir en 1996. Toi qui sembles avoir un attrait particulier pour la petite enfance, tu as préféré servir de caution à la RTS en te plaignant du manque de générosité des Suisses plutôt que protéger les fils de ta nation en rejoignant les rangs de la résistance talibane contre la dégénérescence importée par ton gouvernement corrompu.
Maintenant que l’envahisseur a fui la queue entre les jambes, pourquoi ne pas retourner construire ton pays enfin libéré de la tolérance pédophile imposée par la démocratie libérale? Non? Alors la moindre des choses, c’est de faire preuve de moins d’arrogance en commençant par la fermer et dire MERCI pour tout ce que notre pays a fait pour toi.
Les valeurs de la RTS sont à l’image de cet article résumé ainsi: affreusement merdique.