John Doe

Les banquiers propriétaires du Temps nous parlent d’immigration

L’oligarchie romande tente de nous faire passer un message par la voie de la cheffe de la rubrique économique du journal Le Temps.

Ne perdons pas d’énergie avec le début de son article qui n’est qu’un enfumage grossier pour faire passer la douille qui suit.

Letemps.ch

[…]

Comme elle l’a déjà fait le passé, la Suisse ne résoudra pas ce défi [ndlr: de pénurie de main-d’œuvre] sans une politique d’immigration active. Avant même de lorgner au-delà des frontières nationales, certains employeurs peuvent déjà davantage recourir aux réfugiés dotés du trop méconnu permis F, tandis que les autorités cantonales et fédérales doivent encore accélérer et favoriser l’intégration professionnelle des immigrants, souvent impatients de travailler.

Quelle aubaine pour le patronat, des réfugiés en soif de travail pour des salaires inférieurs à ceux des autochtones. Vraiment, c’est une heureuse conséquence très inattendue de l’immigration.

Ce vivier ne suffira toutefois probablement pas à compenser les centaines de milliers de départs à la retraite des années à venir. La Confédération n’a d’autre choix que de faire preuve de souplesse et de pragmatisme dans l’octroi de permis de travail à des travailleurs extra-européens, tout en œuvrant au maintien de la libre circulation des personnes entre la Suisse et l’Union européenne. Un accord qui, soit dit en passant, ne semble pas avoir beaucoup fait de tort à la prospérité helvétique en 20 ans d’existence.

Ces centaines de milliers de départs à la retraite représentent les boomers qui entendent bien bénéficier de la rente qu’on leur avait promise, quitte à transformer le paysage démographique de la Suisse.

Les vélos de l’AVS, une juste taxe prélevée sur le dos de la jeunesse

Je n’ai personnellement rien contre la libre circulation des personnes en Europe, mais je peine à comprendre ce besoin de travailleurs spécifiquement extra-européens, si ce n’est cette volonté d’apporter une touche d’exotisme à ce pays trop alpin. Qu’il est agréable que des noirs, des orientaux et des islamistes nous servent des petits plats au restaurant et torchent le cul de nos aînés en EMS.

Souvent pointée du doigt, cette main-d’œuvre étrangère a en effet souvent su rendre au centuple à son pays d’accueil ce qu’il lui avait donné. Elle l’a fait en fondant des entreprises comme Heinrich Nestlé ou Nicolas Hayek, ou encore en creusant des tunnels et en bâtissant des barrages. Déjà forte de quatre communautés linguistiques, la Suisse a gagné, au fil des décennies, bien plus que des points de PIB. Elle s’est enrichie d’une inestimable diversité culturelle, source d’ouverture ou, plus prosaïquement, de buts marqués au Qatar.

Il n’y a absolument rien qui va dans ce paragraphe de la honte. Premièrement, nous devrions nous sentir redevables pour l’éternité d’avoir accueilli des immigrés que l’on a payés pour le travail effectué et qui ont, pour certains d’entre eux, fait fortune en créant de l’emploi.

Deuxièmement, cette vision égalitariste totalement merdique postulant que les hommes sont interchangeables, ce fantasme que des peuples venus du bout du monde auront la même rentabilité économique et la même capacité d’adaptation culturelle que ne l’avaient les immigrés européens.

Troisièmement, qu’il est une richesse d’entendre tous les dialectes les plus improbables des bleds les plus paumés d’Afrique et d’Orient dans les transports publics et pour couronner le tout, que cette immigration est une chance pour l’équipe suisse de foot.

Guillaume, au secours !

De l’apprentissage des langues à la cohésion sociale en passant par la densité de la population, les aspérités ne manquent évidemment pas dans ce qui s’annonce comme le défi économique de la décennie. Mais comme disait l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel, «Wir schaffen das!». Car nous n’avons tout simplement pas le choix.

Citer cette ennemie de l’Europe d’Angela Merkel devrait normalement vous valoir d’être licencié sur-le-champ et de faire votre auto-critique en direct sur tous les canaux de diffusion de l’État.

Angela Merkel est de loin la pire des chancelières que l’Allemagne ait connues, et je pèse mes mots. Elle est entièrement responsable de la politique d’ouverture de son pays à l’immigration extra-européenne en 2015 qui a commencé à produire ses effets lors de la St-Sylvestre par des viols de masse sur des femmes blanches et de tout ce qui s’en est suivi depuis lors.

Une image vaut mille mots

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il est tout simplement criminel d’appeler à l’importation massive de potentiels violeurs sous prétexte qu’ils pourront presser des boutons dans des usines pour pas cher et marquer des buts. Et cette journaliste pousse l’indécence en nous expliquant que nous n’avons pas le choix? Voici une alternative dont les deux options sont décrites dans des articles parus sur Le Temps:

La mise en œuvre d’une politique nataliste, à l’instar de la Hongrie ou la robotisation de l’économie, comme le font les japonais. Seul problème avec ces options du point de vue des bourgeois cosmopolites, c’est qu’elles favorisent la natalité blanche et offrent une solution à l’arrêt de l’immigration, deux conséquences qui ne sont pas bonnes pour les affaires.

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