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Whitepill: L’UDC attaque la norme pénale antiraciste

Il est bon parfois de vous relayer des informations qui mettent du baume au cœur dans tout ce marasme quotidien.

20min.ch

Un «fonds d’aide juridique pour les victimes du wokisme». C’est à cela que réfléchissent des membres de l’UDC. Ils veulent pouvoir financer les avocats qui assureront la défense des personnes qui feraient face à des poursuites pour infraction à la norme pénale antiraciste, en lien avec la nouvelle thématique du parti qui veut lutter contre «la folie woke» à l’approche des élections fédérales.

C’est une excellente idée que nous ne pouvons qu’approuver. Nous faisons déjà les frais de cette foutue norme à cause du gang des chialeurs endurcis et nous aurions fort à gagner à ce que ce fonds soit mis sur pied. Nous, mais aussi tous les défenseurs de la liberté d’expression.

Sans rien vous cacher, le plaisir de les voir se tortiller de sanglots dans le cas où ce projet passerait serait en soi d’une extase sans pareil.

Comme l’a relevé le «Tages-Anzeiger» dimanche, alors que la saison des carnavals commence, le conseiller national Peter Keller vient, en outre, d’interpeller le Conseil fédéral pour lui demander de prendre position: est-ce que lui aussi considère que nul ne doit être inquiété en raison d’un costume que certains jugeraient «politiquement incorrect»? Le Nidwaldien cite un cas qui a fait les choux gras des journaux en fin d’année dernière: un yodleur appenzellois s’était retrouvé dans le viseur de la justice car il était monté sur scène arborant une «blackface».

La blackface devrait être la norme dans les carnavals. Mieux, une blackface avec un costume de djihadiste handicapé, le tout couronné d’une kippa arc-en-ciel. Le rêve absolu.

Un Nazi d’Appenzell provoquant à la haine raciale durant le carnaval

Pour Peter Keller, la norme pénale antiraciste a été instrumentalisée et déviée de son sens premier, qui aurait été selon lui de museler les négationnistes de l’Holocauste. Chaque année, la question est soulevée à carnaval. En 2022, la furie des réseaux sociaux a ciblé les magasins: Coop et Manor avaient dû se justifier sur leurs ventes de costumes d’Asiatiques ou d’Indiens que certains jugeaient stigmatisants. La Commission fédérale contre le racisme avait elle aussi estimé que «la vente et l’utilisation de ce type de costumes contribuent à véhiculer des stéréotypes, même sans intention de nuire de la part des personnes qui les portent».

Malheureusement, c’est en vertu de cette norme indispensable à la sauvegarde de notre démocratie que d’autres communautés ont jugé bon d’avoir elles aussi leur propre loi protectrice.

Cette mécanique va tellement loin qu’on peut se retrouver poursuivi sur le simple sentiment d’une personne se sentant touchée dans sa fragilité. Ce concept est sans aucun doute ce que le système dans sa phase terminale aura produit de mieux.

Nous plaçons tous nos espoirs dans ce projet porté par l’UDC et ferons tout pour que nos compatriotes le soutiennent également.

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