John Doe

La Suisse n’est pas un hôtel

Les membres de Résistance Helvétique se sont réunis le 28 janvier pour dénoncer la transformation de l’hôtel du Forum à Martigny en centre de requérants d’asile. Ils condamnent l’invasion de notre pays par des réfugiés venus de contrées extra-européennes et dénoncent le fait que l’État du Valais ait accepté de les loger dans un hôtel.

Nous saluons cette action et vous proposons de prendre quelques minutes pour nous concentrer sur cette affaire dans laquelle agissent plusieurs acteurs.

Le premier responsable de cette situation est le responsable de l’hôtel qui est, malheureusement, peu pointé du doigt par le communiqué de Résistance Helvétique. Voulant mettre fin à son entreprise, celui-ci comptait se réinsérer dans l’immobilier en prévoyant de construire des appartements sur le terrain occupé actuellement par l’hôtel. Bloqué par de nombreux recours, il a alors pensé à louer son hôtel pour y loger des réfugiés afin de couvrir les frais d’exploitations (assurances, eau, électricité, etc…) du bâtiment. Comme nous pouvons le constater, les ambitions de cet entrepreneur sont avant tout financières. Le fait que son hôtel se trouve à l’entrée de Martigny-Bourg aurait mérité que la commune organise une réunion afin d’en informer le voisinage et lui demande son avis. Malheureusement, le propriétaire de l’hôtel a décidé de prendre sa décision seul. Vengeance pour les recours déposés par la population contre ses projets immobiliers? Peut-être.

Conscient qu’il n’est pas très populaire de dire qu’on vient en aide aux gens dans le besoin pour des questions de pognon, l’ex-hôtelier présente son action comme une œuvre humaniste et là… On ne comprend plus grand chose:

«La situation de ces personnes migrantes me touche, admet-il. Si j’avais été afghan ou turc, ou ressortissant d’un autre pays, j’aurais aussi voulu me battre pour mes enfants et mon épouse. J’aurais pu être à leur place et devoir partir.» 

On se bat pour sa famille lorsqu’on prend les armes pour les défendre ou lorsqu’on milite politiquement pour leur donner un avenir meilleur. S’enfuir à plusieurs milliers de kilomètres de chez soi pour espérer gagner plus de sous n’est pas une façon de «se battre», au contraire.

Tes futurs voisins.

Les cantons ont l’obligation d’accepter les quotas de réfugiés qui leur sont alloués par la Confédération par rapport à leur population globale. Les centres de requérants d’asile valaisans sont actuellement surpeuplés et, dans cette situation de crise, l’État du Valais pourrait demander un arrêt temporaire des arrivées sur son territoire par manque de place. Le propriétaire de l’hôtel, en favorisant l’installation de Turcs et d’Afghans au milieu de Martigny, aide à la continuité d’un système d’asile complètement fou qui favorise la disparition des autochtones de ce pays.

Le deuxième responsable est, évidemment, l’État du Valais. Pas d’avoir placé des réfugiés dans un trois étoiles. Il est normal que l’office de l’asile cherche à placer ces gens dans des endroits salubres et non pas dans des bunkers. Mais coupable d’avoir placé un centre de requérants d’asile en plein milieu d’une ville. Comme dit par le conseiller national valaisan Jean-Luc Addor dans l’article de Rhône FM, il est important que les foyers pour requérants d’asile soient placés dans des endroits assez isolés.

Pour quelles raisons? Pour la sécurité de la population et pour aider au départ du requérant débouté. Le temps passé dans ces centres pour un réfugié est d’environ 6 mois. Pendant ce temps là, le requérant attend parfois une réponse positive ou négative de l’État pour son statut en Suisse. Un refus imminent attendu par un jeune Arabe n’ayant plus rien à perdre peut être l’élément déclencheur d’un comportement violent et destructeur. Conscient de ce problème, l’Office de l’asile a déclaré vouloir y placer des familles d’Afghans et de Turcs. La précision n’aurait pas été faite si les jeunes hommes ne posaient pas de problèmes de sécurité reconnus…

Il est important que le centre soit salubre mais assez isolé pour qu’il ne devienne pas un foyer de désordre pour toute la région. En Valais, de nombreuses vallées latérales logent, ou peuvent loger, ce genre de centre. Il est étonnant que seuls 2 foyers pour réfugiés se trouvent en Haut-Valais (pourtant moins peuplé et plus isolé) tandis que 13 autres se trouvent en Valais romand où se concentre la majorité de la population.

Nous reviendrons dans un futur article sur l’invasion de notre pays par les peuples du tiers-monde via le secteur de l’asile ainsi que sur les chiffres de l’immigration en 2022 qui sont absolument effroyables.

Pour résumer, les principaux coupables de cette situation de crise que nous vivons actuellement sont tous ces privés qui, dépourvus de vision globale et de conscience nationale, décident de transformer leurs biens en centre pour réfugiés. La vague de réfugiés ukrainien est quasiment complètement passée. Les gens qui débarquent à présent sur nos terres sont, en grande majorité, des Afghans, des Turcs et des Burundais. Ces peuples ne viennent pas chez nous pour échapper aux bombes mais pour profiter de notre service de santé, entièrement gratuit lorsqu’on est réfugié, et en espérant pouvoir engranger plus d’argent que dans leur pays.

Vivre en sécurité est un droit. Vivre avec plus d’argent et toucher le social, non.

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