John Doe

Le paysage médiatique suisse, une blague démocratique

Dans un précédent article, nous faisions part du recul de la Suisse dans le classement de la liberté de la presse. Il paraît que la cause de cette chute est l’hostilité du peuple pour les journalistes à la botte de Pfizer. Il s’avère que c’est surtout la concentration incroyable des moyens de communication dans les mains de trois groupes médiatiques, dont un étranger.

Voici le top 3 de ces groupes, dans l’ordre d’influence dans l’opinion suisse:

1. SRG SSR

En moyenne, l’influence de la SSR est de loin la plus importante. Nous constatons qu’en Romandie, RTS Un et La 1ère participent massivement à la formation de l’opinion. Pour aller plus en profondeur dans ce groupe, L’OFCOM a publié un rapport détaillé. Afin d’éviter que cet article ne soit trop long, penchons-nous uniquement sur le secteur principal, télévisuel:

En dessous de 25 ans, la télévision n’est bientôt plus qu’un mauvais souvenir. La moyenne d’âge des téléspectateurs au niveau suisse est de 60 ans, il est donc compréhensible que les boomers soient terrifiés lorsqu’ils entendent parler de pandémie apocalyptique toute la journée sur les chaînes de la SSR, qu’il s’agisse du Covid, de la variole du singe ou encore de la très dangereuse grippe de la tomate.

2. TX Group

Ce groupe est détenu à hauteur de 73.73% par une famille de milliardaires zurichois, les Coninx. Les dividendes leur rapportent en moyenne 39 millions de CHF par année. Cela n’empêche pas le président du Conseil d’administration Pietro Supino, présent à la dernière conférence du groupe Bilderberg, de pleurer pour toucher des aides de la Confédération. Pour rappel, le groupe Bilderberg est un genre de Forum de Davos encore plus fermé et atlanto-centré.

Leur torchon «20 Minutes» qui empoisonne les Suisses est clairement la première marque du groupe, loin devant les autres. Vous ne le saviez peut-être pas, mais ce groupe détient également 24 Heures, La Tribune de Genève, Lematin.ch ainsi que Le Matin Dimanche. Le pouvoir de leur influence en Romandie s’élève à 70% des parts du marché de l’édition selon nos confrères ultra gauchistes de Heidi.news.

3. Meta

Le groupe appartient au Kraken démoniaque Mark Zuckerberg qui détient notamment Facebook et Instagram. De ses immondes tentacules visqueuses, il déploie une influence considérable chez les moins de 45 ans.

Afin d’accroître son étreinte sur ses malheureuses victimes, ses sbires maléfiques travaillent du fond des abysses à la mise en place du Metaverse, le réseau social du futur qui entraînera quiconque osera s’y aventurer dans un maelström virtuel menant les âmes à la déchéance de stade terminal.

Comme les chiffres ne sont pas publiés pour la Suisse, nous ne pouvons pas fournir de graphique comme ceux ci-dessus.


Voici encore un top 3 des médias par âge en Suisse romande. Ces données permettent de faire une réelle analyse sociologique de la population, tant c’est représentatif:

Pour ce qui est de l’influence sur l’opinion chez les moins de 30 ans, YouTube, qui appartient à Google, se hisse à la première place, directement suivi par Instagram et 20 minutes. Les conséquences sont dévastatrices, tant sur le plan sociétal qu’en termes de déculturation.

Les 30-44 ans sont des fans absolus des grands bourgeois zurichois, suivis de Facebook, le réseau social des gens dépassés qui essaient tant bien que mal de rester dans le coup. On voit déjà apparaître la RTS dans le classement, signe de mauvais présages.

Pour les plus de 45 ans, cette dernière arrive en première place. Jusqu’à 59 ans, le 20 minutes est en deuxième position, suivi de l’émission radio La Première. Ceci est inversé chez les plus de 60 ans.

En résumé, la RTS a encore de beaux jours devant elle. Mais lorsque la mort frappera la génération des boomers, son influence disparaîtra aussitôt pour laisser la place aux acteurs internationaux bien plus puissants et révolutionnaires qu’elle.


L’énorme majorité des médias suisses est détenue par quelques grands groupes, tout comme en France et dans le reste du monde occidental. En théorie, pour qu’une démocratie fonctionne correctement, le minimum est d’avoir une information au plus proche de l’objectivité qui ne peut être forgée que grâce à une pluralité d’opinions.

Cela fait bien longtemps que cette condition n’est plus respectée. Il est donc tout à fait mensonger que de parler de démocratie. Ce n’est qu’une illusion alimentée par une information uniformisée, diffusée par quelques acteurs partageant tous une même vision progressiste et globaliste du monde.

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