John Doe

Présentation des Veilleurs de Saint Joseph

Comment sont nés les Veilleurs de Saint Joseph?

Pour expliquer nos buts, il faut d’abord remonter à notre «récente» origine: le peuple suisse a été appelé en septembre 2021 à se prononcer sur l’initiative dite du «mariage pour tous», laquelle voulait également octroyer aux personnes de même sexe (féminin) la possibilité légale d’avoir des enfants.

Devant ce qui, à l’époque, nous a semblé être un silence insoutenable des autorités catholiques de ce pays, et constatant avec effarement que le peuple catholique se désintéressait du sujet, lorsqu’il ne lui était pas carrément favorable, il nous a semblé urgent de remédier par nos humbles moyens à ces problèmes.

Nous avons donc développé deux axes. Le premier était celui de la prière: prier pour la conversion des cœurs et pour qu’en chacun renaisse la recherche des vérités divines, prier pour nos dirigeants politiques et religieux afin qu’ils soient sensibles à la Parole de Dieu et qu’ils osent la défendre. Le deuxième axe était celui de la ré-information «catholique»: on savait que l’Église catholique s’opposait plus ou moins au mariage pour tous, mais on ne savait pas pourquoi. Par quelques conférences et des communiqués, nous avons essayé de remettre en avant les arguments du modèle familial traditionnel. En nous plaçant donc sous le patronage de Saint Joseph, protecteur de la famille, nous nous sommes mis à «veiller» à ce que la voix catholique résonne à nouveau en nos cœurs.

Et maintenant, quels sont vos buts?

Nous continuons sur notre lancée de ré-information sur des sujets qui touchent à la foi et dont les valeurs entrent en contradiction avec l’enseignement de l’Église. Notre première démarche est toujours celle de la prière et de l’argument éclairé par la foi. Pour cette raison, nous ne cherchons pas à faire de politique, mais à sensibiliser et à répandre cet enseignement. Dans la vie de tous les jours, les attaques contre le mariage, contre la famille, contre la vie dans sa conception intégrale, contre la foi, contre la liturgie, contre la tradition, contre Dieu, sont nombreuses. Avec nos maigres moyens, nous cherchons donc à rappeler quelques principes «catholiques». Nous croyons que l’homme a besoin de Dieu, et que la foi et l’expression de la foi doivent retrouver une place dans nos vies publiques et privées.

Quelle est votre vision de l’Eglise catholique d’aujourd’hui?

L’Église catholique subit de nombreuses attaques, et c’est normal, car elle est gardienne de la foi, et cela déplaît forcément à Satan. Il y a de nombreuses attaques qui proviennent de l’intérieur, et nous n’avons pas peur de les nommer: les prêtres qui défendent publiquement le mariage pour tous, l’ordination de femmes ou d’hommes mariés, l’abandon de certains dogmes et enseignements, alors que notre Sainte Mère l’Église s’est déjà prononcée sur ces sujets, nuisent à l’Église et œuvrent à la perdition des âmes.

Ces problèmes «de grande envergure», comme le schisme latent en Allemagne, ne sont pas à notre portée. Cependant, ils sont les fruits de problèmes plus petits auxquels nous sommes aussi confrontés chez nous: les abus liturgiques en tous genres, la remise en question permanente des plus petits éléments du Magistère, les discussions hérétiques, l’abandon de la vie de prière, certains prêtres «fonctionnaires et syndiqués». Tous ces faits sont également monnaie courante chez nous, et il nous appartient donc de les combattre avec charité, mais aussi avec fermeté.

Quelles sont vos positions sur la FSSPX et la tradition en général?

Nous déplorons aujourd’hui que certains voient dans les protestants et les évangéliques des «frères dans la foi», mais qu’ils craignent comme la peste la Fraternité Saint Pie X. La FSSPX se trouve aujourd’hui là où elle voulait se trouver, parce qu’elle a eu le courage de défendre ce qu’elle estimait juste. Pour notre part, il nous semble nécessaire de mener ces «combats» de l’intérieur de l’Église. Tout en étant fidèle à Rome, nous sommes certains que nous pouvons puiser une très grande richesse liturgique, du sens du sacré et de l’enseignement catholique dans les instituts traditionalistes, et nous espérons aussi que l’Église tout entière saura en faire de même, jusqu’à la pleine réconciliation.

Et sur l’œcuménisme?

Cela nous semble plus compliqué. Tout d’abord, parce que les églises évangéliques et protestantes n’ont pas de «visage officiel et universel» comme l’est pour nous le Saint-Père, qui assume les fonctions de «Chef de l’Église catholique». Dès lors, il n’y a pas de réels interlocuteurs pour la simple et bonne raison qu’il n’y a pas «une église protestante» ni même «une église évangélique». Elles sont multitudes, et il y a donc une multitude de visions différentes avec lesquelles il faudrait discuter. Enfin, à la différence de la FSSPX, nous croyons que les églises protestantes et évangéliques assument pleinement leur séparation historique de l’Église catholique.

Quels sont vos projets?

Notre objectif est littéralement de remettre l’église au milieu du village. Nous voulons remettre les prières communes dans les agendas paroissiaux (récitation du chapelet, vêpres, adoration), développer un catéchisme fort qui requiert aussi une redécouverte des fondements de notre foi et sensibiliser à la beauté de la liturgie. A moyen terme, nous espérons mettre sur pied de grandes manifestations religieuses, comme par exemple une procession à la Saint Joseph. A long terme, nous espérons devenir une des voix qui se font entendre dans le milieu catholique valaisan et suisse.

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