John Doe

Les premiers jalons de la fin du voyage aérien pour la plèbe

Le climat est une source d’angoisse grandissante à mesure que les médias rabâchent inlassablement le cataclysme environnemental à venir.

Cependant, pas de panique. Des solutions sont prévues par des gens plus intelligents que vous et moi, et l’une d’entre elles est la collectivisation des domaines impactant le plus le climat afin de les rationaliser.

Voici donc, par ordre de priorité définit par le Conseil fédéral, les domaines qui seront collectivisés au fil du temps:

Afin de prendre la température parmi la population, un sondage a déjà été réalisé concernant le secteur le plus urgent.

Tout d’abord, la prise de conscience des conséquences climatiques causées par le trafic aérien. Selon toute vraisemblance, ce ne sont pas les jeunes qui sont les plus soucieux de la planète, mais les retraités.

On nous explique souvent que les jeunes sont à l’avant-garde de la lutte contre le réchauffement climatique. Mais dès lors que cela entrave le fantasme cosmopolite du voyageur international, les idéaux s’effondrent, tout comme leurs slogans anticapitalistes en se précipitant se faire injecter chez Pfizer et Moderna pour continuer à parcourir le monde en avion polluant.

N’étant pas un apôtre de la secte climatique, ce fait ne m’étonne nullement. La propension au voyage est inscrite dans la tradition européenne, faite d’aventures et de découvertes tout au long de son histoire.

Ce qui me navre, c’est l’hypocrisie d’une grosse partie de la jeunesse légèrement attardée qui, croyant naïvement mener un combat révolutionnaire, saute à pieds joints dans le piège globaliste. Elle agit donc, de fait, comme un accélérateur de la politique néo-communiste qui, à terme, limitera drastiquement les voyages de façon autoritaire. Qu’importe, ce sera la faute du patriarcat blanc oppressif.

Dans la société moderne, on considère que l’outil adapté pour contrer le réchauffement planétaire est la taxe. Le débours du porte-monnaie a des vertus que seuls les arriérés ignorent.

Là aussi, les boomers sont largement majoritaires à vouloir l’introduire.

Ils sont même assez favorables à l’augmenter de sorte à entraver la mobilité des étudiants et des jeunes en début de carrière professionnelle. Mais attention, pas trop quand même, les allocations retraites ne sont pas un puit sans fond.

Les vieux veulent pouvoir profiter de leurs vacances sans avoir à subir de nuisances juvéniles. Et s’ils peuvent, dans le même temps, se racheter une conscience écologique à petit prix pour toutes les destructions environnementales occasionnées par leur vie de jouissance à crédit, autant saisir l’occasion.

Les inquiets de la température veulent des mesures autoritaires pour tout le monde, à la façon du bolchevisme. Car lorsqu’il est possible de faire des gestes à titre individuel, tout le monde s’en fout, y compris ceux-là même qui nous harcèlent sur la fin du monde qui guette.

À nouveau, les dindons de la farce seront les membres de la classe moyenne active, pris en étau entre des étudiants nihilistes et des retraités hédonistes.

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