John Doe

Balade irlandaise: East Wall dit non

Dans le quartier d’East Wall, à Dublin (mais pas que), le peuple Irlandais en a marre, il dit non!

Ah, l’Irlande, l’île d’émeraude, la belle Èirinn…

Ses paysages magnifiques, ses soirées au pub, sa musique, ses rousses aux yeux verts, ses manifs qui durent depuis début novembre et dont personne ne vous parle…

Attends, quoi? Nos bons médias, prompts d’habitude à plaindre les opprimé.e.s™ du monde entier, ne vous ont donc pas parlé d’une révolte populaire commencée début novembre?

Ils vous ont parlé de l’Ukraine (ad nauseam), du tremblement de terre en Turquie (beaucoup) mais bizarrement, pas des prolos blancs qui voient leur île de six millions d’habitants il y a peu, passer à sept, en pleine crise du logement qui plus est.

Ayant obtenu, grâce à un camarade, le contact de Yan Mac Oireachtaigh, dirigeant la section jeune (Óige Náisiúnaí) du National Party (Páirtí Náisiúnta), j’ai pris l’initiative, en consultant le Conseil rédactionnel (bien entendu) de le contacter car cette info mérite d’être connue dans le monde entier et dans le monde blanc en général, en Suisse en particulier.

(Nous vous laissons libres de découvrir le portrait impartial du NP, fait par un « confrère » du Waterford Whispers) Ça donne le ton du journalisme mainstream sur les thématiques que le parti adresse.

En effet, la situation de la Suisse est, par sa taille, très similaire dans ses effets si nos dirigeants respectifs arrivent à leurs fins, à savoir nous métisser de force sous une avalanche de “réfugiés”, qui ne sont que des migrants économiques, comme chacun le sait.

Lors de notre entretien, ce fier représentant du peuple gaël m’a succinctement narré les causes de cette énorme manifestation de ras-le-bol populaire qui pour notre part nous ravit. Pour nos jeunes lecteurs, l’Irlande ne fût pas de tout temps un havre de paix pour étudiants Erasmus en goguette ni un eldorado pour groomers en devenir. Il n’y a pas si longtemps, durant la période qualifiée de “troubles”, le nord (protestant) et le sud (catholique) se livraient une vraie guerre civile.

Soldats de l’IRA posant durant un entraînement de combat et de propagande quelque part en Irlande du Nord, 12 Fèv 1977
(Photo d’Alex Bowie/Getty Images)

L’IRA, l’armée républicaine Irlandaise (Irish Republican Army) face aux Loyalistes, soutenus par la Grande-Bretagne ont mené un conflit qui a effectivement coûté la vie à de nombreux Irlandais. Tout cela changea en 2005 quand les derniers membres armés de l’IRA déposèrent les armes. Or, depuis déjà longtemps, le Sinn Féin (la branche politique de l’IRA) menait un combat politique pour la défense du peuple irlandais, ou du moins, c’est ce que leurs électeurs croyaient.

Car l’Irlande, ou plutôt ses politiciens, Sinn Féin en tête, n’a que faire de la belle île. Ce qu’ils firent du pays ne fut que de la transformer en paradis fiscal pour grandes entreprises (rappelons que Google et consorts y sont implantés, de par la politique fiscale locale et ne payent d’ailleurs des impôts que là-bas, malgré leur présence partout en Europe) au détriment du peuple qui lui s’enfoncait dans une crise du logement où il se trouve encore, à l’heure actuelle.

Effectivement, la situation n’a fait qu’empirer. Bien sûr, personne ne fit rien pour cette crise du logement. Au contraire, on décida qu’en plus, l’Irlande devrait accueillir la misère du monde et qu’on logerait tout ce beau monde dans les moindres locaux. “Même des immeubles de bureau”, me dit Yan. Sur ce, suivant le plan commun à toutes les “démocraties” occidentales, les vannes de l’immigration furent ouvertes, à la stupeur complète des Irlandais.

À la question « est-il vrai que les manifestations ont commencé à cause de l’arrivée des réfugiés ukrainiens? », Yan répond:

« Oui, mais c’est plus complexe, déjà, les sondages montrent que les deux tiers de la population considèrent que le pays a déjà accueilli trop de migrants, cette arrivée-là a pesé un peu plus sur le problème du logement, auquel les politiciens gaëls n’ont donné que la solution habituelle, d’accepter la submersion migratoire, en plus de cette vague de réels réfugiés, puis de proposer de bétonner à tout va pour loger tout ce beau monde. »

Il y a, avec l’arrivée des hordes barbares, le parfum habituel de crimes et d’injustice…

Les deux événements qui ont mis le feu aux poudres de ce brasier irlandais sont néanmoins les meurtres et les décapitations de Michael Snee et d’Aidan Moffitt par un réfugié afghan, ainsi que du meurtre et viol de la jeune Ashling Murphy par un gitan slovaque.

Notons en plus la situation particulière du nationalisme irlandais, issu de l’anti-impérialisme. À l’époque des « troubles », l’IRA était considéré de facto en lutte pour les opprimés Irlandais durant le XXᵉ siècle. Malheureusement pour les Irlandais de souche, les opprimés du XXIᵉ ne peuvent en aucun cas être des blancs, seulement les « racisés » et les identités imaginaires des enfants d’une Europe en perte de repères méritent de l’aide, la compassion et la justice, les peuples historiques doivent faire place aux nouveaux venus, aux nouvelles religions.

Les gens interrogés dans la rue par la jeunesse nationaliste ont tendance à toujours croire que le Sinn Féin défend le peuple Irlandais. Traîtrise immonde à un peuple qui défend son identité depuis huit siècles. Comme nous l’apprenons tous petit à petit, nous Européens, ce siècle n’est plus celui des opprimés légitimes ou de la vraie justice sociale (protéger et loger les habitants d’un pays) mais celui de la question ethnique et de notre survie même, sur cette planète. Car le monde s’est laissé convaincre que nous étions les vilains de son histoire…

C’est donc un peu abasourdis que les électeurs traditionnels du Sinn Féin ont constaté que le parti « nationaliste irlandais » s’était mué en cheval de Troie du mondialisme et du remplacement des natifs d’Irlande.

« J’ai toujours voté Sinn Féin », me dit Yan, »mais c’est fini. Ce sont des traîtres ». Effectivement, à part le Páirtí Náisiúnta, personne ne parle de l’immigration de remplacement. Gageons que le parti construira une légitimité de par son rôle dans les événements historiques que sont ces manifestations.

Les Irlandais des quartiers populaires sont donc sortis de chez eux, la colère ayant remplacé la patience, à l’agréable surprise du NP, qui se joignit à la foule. « Ils ont bien aimé. » me dit Yan en rigolant, en parlant des slogans du NP que la foule s’est mit à scander: « House the Irish, not the world » (Loger les Irlandais, pas le monde). Entre autres échauffourées à East Wall, quartier nord de Dublin, la foule refoula des migrants dans l’hôtel où on les a logés, pour les y maintenir « de 3:00 à 9:00 du matin« .

Comme disait Rousseau: « tel philosophe aime les Tartares, pour être dispensé d’aimer ses voisins ». La gauche, prouvant une nouvelle fois que les pauvres blancs ne l’intéressent plus, mais leur préfèrant la misère du monde et les couleurs de l’Arc-en-Ciel™, s’est évidemment opposée, même violemment à cette révolte populaire. Une conférence a été attaquée par des « rouges armés », me dit Yan, à Fermanagh, en novembre passé.

Hier encore (l’entretien a eu lieu le 16.02.2022), un « red » a mené un attentat à la voiture bélier contre un attroupement pacifique de citoyens irlandais, perçu comme fasciste par l’intéressé. Il aura été libéré sous caution après que la « justice » ait statué qu’il disait vrai, en clamant avoir « fui pour sa vie ». Je vous laisserai juge de ça. Si vous avez Telegram, voici en lien pour une vidéo filmée depuis l’habitacle par ce « brave red »:

https://t.me/OrlaredChan/7317

Stephen Bedford, le « brave combattant de la liberté » ayant roulé contre des manifestants. Sur son profil, le ton est donné: L’Irlande pour tous.

Le but du NP et de Yan est simple. Pointer du doigt la complaisance des institutions qui, sans le NP, auraient simplement déplacé le centre d’accueil ciblé dans un endroit moins visible, et continué l’inexorable remplacement, si cela avait été le cas et faire entendre haut et fort la voix d’un peuple qui se meurt, mais qui ne mourra pas sans se battre.

Rappelons-nous, mes amis, de l’exemple Irlandais pour le futur. Rappelons-nous l’exemple de Callac, en Bretagne, où la populace bretonne a empêché l’implantation d’un énième centre de « requérants d’asile ». Si le peuple montre son désaccord, l’oligarchie se trouve, pour maintenir les apparences de démocratie dont elle se drape encore, obligée de battre en retraite, sous peine de tomber le masque.

Le cri de ralliement des braves irlandais. « Loger les Irlandais, pas le monde. »

Le silence des médias en dit long, à l’heure où les traîtres nous intiment de faire voter les étrangers, d’accepter le burkini et nous somment d’accueillir une vague de Turcs en plus du reste. Ils ne veulent pas que l’exemple irlandais fasse tache d’huile. Il ne faudrait pas que le grain de sable de la fougue de la jeunesse européenne dérègle la machine bien huilée du remplacement de population.

L’Irlande a allumé les feux de détresse. Que répondra l’Europe?

L’Europe identitaire et la Suisse regardent ce petit bout de notre continent, où la révolte semble enfin avoir commencé. Celle de Blancs déclassés, faits citoyens de seconde zone sur leurs terres ancestrales. Cette révolte est la nôtre, jeunesse européenne. Nous sommes la dernière génération avant le saut dans l’inconnu du métissage forcé. Si on doit croire les chiffres venus des pays multiculturels de longue date, il semblerait que nous soyons, jeunesse Irlandaise en tête, le dernier rempart avant l’abysse.

La Hallebarde, et par elle, le peuple souverain de Suisse, soutient de tout cœur l’exemple de nos frères irlandais, véritable lutte pour la survie de son peuple, et pour conclure, comme ils le diraient eux-même:

Éirinn go Brách!

Bua nó bás!

(L’Irlande pour toujours!)

(La victoire ou la mort!)

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