Les bureaucrates visionnaires de Berne ont un projet pour la commune trop blanche de Sornetan. L’objectif est de reproduire un village de la banlieue de Kaboul dans les montagnes du Jura bernois, islam compris.
Le Centre de Sornetan sera utilisé à titre d’hébergement collectif pour des requérants d’asile dès le mardi 29 novembre. Le site avait déjà été préparé ce printemps en vue d’y accueillir des enfants orphelins venus d’Ukraine, mais ceux-ci n’avaient finalement pas pu quitter leur pays. La structure était restée inoccupée. Des responsables de l’Office de l’intégration et de l’action sociale (OIAS) ont pris contact avec le Conseil communal de Petit-Val pour l’informer de la situation actuelle dans le domaine de la migration, a indiqué vendredi le canton de Berne. Ce dernier remercie toute la population ainsi que les autorités de Petit-Val de la collaboration constructive. Ce changement de type de résidents n’est pas sans incidence sur l’organisation, explique le porte-parole de la Direction de la santé et des affaires sociales, Gundekar Giebel. C’est finalement la Croix-Rouge qui gérera l’hébergement collectif en fonction des besoins. Un niveau de sécurité élevé sera garanti dans les locaux et à leurs abords, a précisé le canton, qui précise que les requérants d’asile seront principalement originaires d’Afghanistan et de Turquie.
«Bonjour, je suis bien à la mairie de Sornetan? Ici le canton de Berne. Vous vous souvenez de votre enthousiasme à l’accueil d’enfants orphelins ukrainiens? Et bien figurez-vous qu’il y a du changement. On va finalement vous livrer des requérants d’asile un poil plus âgés et globalement plus marrons. Oh vous savez, un mélange de Turcs et d’Afghans, surtout de l’Afghan en fait. On pensait partir sur une petite centaine pour commencer, puis augmenter au fur et à mesure de l’offre sur le marché. Mais rassurez-vous, le canton est derrière vous pour assurer votre sécurité.»
A l’heure actuelle, 1’400 personnes issues de l’immigration sont logées dans le canton de Berne, toutes situations confondues. Un chiffre qui montera à 1’600 ces prochains jours. Dans la région, des possibilités sont offertes au Champ-de-Boujean à Bienne, à Tramelan et à Reconvilier également. Sornetan offre donc une nouvelle possibilité. Le maire de Petit-Val s’attend à quelques questions au sein de la population, mais il se montre rassurant. André Christen estime que les garanties offertes par le canton sont suffisantes, même s’il faudra du recul pour se prononcer sur cette expérience d’accueil. Il souligne également que la population était très ouverte à accueillir des petits Ukrainiens. « Nous devons garder cet esprit d’ouverture. D’autant plus que l’hiver approche. »
Les «quelques questions» de la population risquent très prochainement de se transformer en virulentes protestations contre le sabotage organisé de la vie paisible de ce village idyllique.
Pour l’heure, impossible de dire combien de requérants d’asile prendront leurs quartiers à Sornetan. Le projet initial, dédié aux enfants ukrainiens, visait l’accueil d’une centaine de personnes.
Selon le titre de l’article du Temps, le nombre de réfugiés pourrait se monter jusqu’à 200 individus pour un village de 120 habitants. Cela peut sembler délirant pour le facho standard, mais Berne a le contrôle de la situation. J’ai hâte de voir les résultats de cette expérience sociale, même si j’ai peu d’espoir que la commune se retrouve enrichie par tout cet apport de sang neuf.
Par contre, la probabilité que Sornetan devienne le premier village à prélever un impôt communal pour soutenir La Hallebarde vient d’augmenter drastiquement.