John Doe

L’Europe se délecte de graisse

Il y a du laisser-aller chez les Européens.

Rts.ch

« Les taux de surcharge pondérale et d’obésité ont atteint des proportions épidémiques dans toute la région et continuent de progresser », a déploré dans un communiqué la branche européenne de l’organisation qui regroupe 53 États.

Décidément, les épidémies vont bon train en cette décennie 2020.

En Europe, près d’un quart des adultes sont désormais obèses, rendant la prévalence de l’obésité plus élevée que dans toute autre région, à l’exception des Amériques, selon l’OMS. Aucun pays de la région ne peut actuellement prétendre stopper la progression et l’ampleur du problème s’est révélée avec force lors de la pandémie de Covid-19 où le surpoids était un facteur de risque.

Effectivement, aucune démocratie libérale ne peut lutter efficacement contre les multinationales et leur malbouffe à bas prix. Peut-être que les prolos éviteraient de s’y nourrir si la baisse du pouvoir d’achat était endiguée et que la publicité de ces poisons était interdite au profit des producteurs locaux.

« L’augmentation de l’indice de masse corporelle est un facteur de risque majeur de maladies non transmissibles, notamment les cancers et les maladies cardiovasculaires », a souligné le directeur de l’OMS Europe, Hans Kluge, cité dans le rapport.

Le surpoids et l’obésité seraient ainsi à l’origine de plus de 1,2 million de décès par an, représentant plus de 13% des morts dans la région, selon l’étude. L’obésité est cause d’au moins 13 types de cancers différents et susceptible d’être directement responsable d’au moins 200’000 nouveaux cas de cancer par an, selon l’OMS.

« Ce chiffre devrait encore augmenter dans les années à venir« , a prévenu l’organisation. Les dernières données complètes disponibles, qui remontent à 2016, montrent que 59% des adultes et près d’un enfant sur trois (29% des garçons et 27% des filles) sont en surpoids sur le Vieux-continent.

Les effets de l’américanisation de l’Europe se font pleinement ressentir et les résultats ne sont pas beaux à voir. À l’aube d’une décroissance démographique morbide suite à la disparition des boomers, les Européens accélèrent leur suicide en se goinfrant de burgers couverts de sauce barbecue accompagnés de litres de soda. Ce nouveau modèle de vie «à l’Occidentale» a moins d’un siècle devant lui avant de finir dans les poubelles de l’histoire de la diététique.

D’après l’OMS, la pandémie de Covid-19 a permis de prendre la mesure de l’impact de l’épidémie de surpoids dans la région. Les restrictions (fermeture des écoles, confinement) ont parallèlement « entraîné une augmentation de l’exposition à certains facteurs de risque qui influencent la probabilité qu’une personne souffre d’obésité ou de surpoids », a souligné Hans Kluge.

La pandémie est à l’origine de changements néfastes dans les habitudes alimentaires et sportives dont les effets, durables, doivent être inversés, a plaidé l’OMS.

C’est prodigieux. Pour protéger les personnes à risque, entre autres les obèses, l’État a instauré des restrictions qui ont généré de l’obésité, donc placé des gens en situation de danger. Ces données ont-elles été prises en compte dans la balance bénéfice/risque globale de ces mesures? Permettez-moi d’en douter.

Pour parfaire leur image de sauveur de l’humanité, Pfizer devrait intégrer un coupe-faim dans son produit miracle. Mais ce serait se tirer une balle dans le pied, puisque l’obésité est justement l’une des premières justifications de la vaccination.

Si seulement la société libérale n’était pas source de cercles vicieux capitalistiques.

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