John Doe

Non à la peine de mort! Laissons-les plutôt crever à petit feu

Nos voisins français sont secoués depuis une dizaine de jours par un nouveau meurtre bestial. Lola, 12 ans, a été violée, massacrée et abandonnée dans une valise par une algérienne clandestine. Sa mort vient s’ajouter au triste bilan des européens assassinés par des sauvages pour rien.

À cette occasion, de nombreuses voix se sont élevées dans le camp national pour demander la mise à mort de la meurtrière. Cette volonté est naturelle et justifiée lorsqu’on est témoin de tels actes de barbarie mais est dictée par l’émotion.

La France, comme la Suisse, ne connait pas de peine de prison à perpétuité incompressible. Les meurtriers condamnés à la « perpétuité » sont en réalité presque sûr de revoir un jour la lumière du jour. En France, la peine de prison est accompagnée par une « période de sûreté » ne pouvant pas excéder 22 ans et durant laquelle le criminel ne pourra pas recevoir d’aménagement de peine. Passer la période de sûreté, le détenu peut être libéré en cas de bon comportement et de l’avis positif d’un « spécialiste ».

Pourquoi ce laxisme? Sûrement à cause de la cour européenne des droits de l’homme (CEDH) dont la Suisse, ainsi que le reste de l’Europe, dépend. L’article 3 de la CEDH déclare que la perpétuité va à l’encontre des droits de l’homme si elle est mise en pratique sans possibilité d’obtenir une compression de peine après réexamen du cas. Bien que les décisions de cette cour ne soient pas obligatoires à mettre en pratique, la gentille suisse fait tout ce qu’elle peut pour obtenir l’approbation des maîtres européistes.

Alors que faire? Couper la tête du meurtrier? Je pense que non. Pas par humanité mais par sens pratique. Les mises à mort moderne sont rapides et efficaces. Elles libèrent les assassins de leur responsabilité presque sans douleur. De plus, nous ne pouvons balayer d’un revers de main les risques d’erreurs judiciaires pouvant mener à la mort d’un innocent.

La meilleure solution pour permettre aux pires déchets de l’humanité de faire pénitence est la perpétuité effective dans le pire endroit du monde. J’ai nommé: ADX Florence!

L’ADX Florence est une prison États-unienne crée pour héberger les pires saloperies que la terre ait portée. Sa devise? « Toi qui entres ici, abandonnes tout espérance. Charmant! L’ADX Florence propose des cellules de 7,7m2 dépourvues de meubles. Elle est quand même équipée d’un lit, de toilettes, d’un petit poste TV passant des émissions éducatives pré-enregistrées et d’une bible. Mais la principale particularité de cette prison, est sa faculté à rendre ses prisonniers complètement fous.

Un petit résumé de ses nombreuses qualités s’impose: L’architecture des corridors a été réalisée pour faire perdre tout sens de l’orientation aux prisonniers. Les gardiens ont interdiction de leur parler à part pour leur donner des ordres brefs. Si les prisonniers ont des demandes à faire aux gardiens, ils doivent le noter sur un calepin. Les prisonniers n’ont pas d’occasion de parler à personne, leur promenade se fait seul et ils ne croisent jamais les autres. En cas de tentatives d’agression d’un prisonnier sur un gardien, il est neutralisé au Taser et attaché, nu, sur le lit en béton de sa cellule, sans matelas et ce pendant plusieurs jours.

Voici quelques témoignages de journalistes et responsables ayant visité ce petit cocon d’amour:

une version aseptisée de l’enfer. C’est bien pire que la mort.

Robert Hood, ancien gardien.

 C’est une version high tech de l’enfer. (…) ADX est moderne, propre, bien gérée. Tout brille. Mais à l’intérieur, vous avez des centaines d’hommes isolés en permanence, privés de contacts sociaux ordinaires avec les autres. (…) Il est difficile de décrire l’intensité implacable de la surveillance à laquelle ils sont soumis »

Jamie Fellner, une spécialiste des prisons américaines.

« De nombreux prisonniers à ADX gémissent interminablement, crient, cognent contre les murs de leur cellule. Certains se mutilent avec des rasoirs, des éclats de verre, des os de poulet aiguisés (…) avalent des lames de rasoir, des coupe-ongles… D’autres ont des conversations délirantes avec des voix qu’ils entendent dans leur tête, oublieux de la réalité.” La plainte précise que les tentatives de suicide sont fréquentes. »

une plainte déposée en 2012 contre le Bureau des prisons.

Marre de la racaille? Construisons enfin des ADX en Europe! Il leur restera alors deux choix de vie avant de mourir seul et abandonné dans leur cellule. La conversion et la prière ou la folie et le suicide.

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