John Doe

Selon la justice vaudoise, demander l’expulsion de violeurs est criminel

L’histoire que nous nous apprêtons à vous raconter va vous plonger dans les fonds de la débilocratie dans laquelle est tombée le canton de Vaud depuis plusieurs années. Accrochez-vous.

Fin novembre 2021, un collectif d’extrême-gauche nommé «la grève féministe» manifeste dans les rues de Lausanne contre les violences faites aux femmes. Pour recevoir l’autorisation de la municipalité d’organiser cette promenade, la responsable du collectif a dû montrer patte blanche et promettre de n’autoriser aucun message haineux. Rien d’anormal en somme.

Mais durant la manifestation, deux faits allant (selon la police) à l’encontre de ces indications ont été relevés. Le premier fût une pancarte brandie avec le slogan «ACAB» (Tous les flics sont des bâtards). Rien à signaler à ce sujet. Accuser tous les policiers d’être nés hors mariage n’est effectivement pas très gentil.

Le deuxième fait est, quant à lui, révélateur de l’embrigadement idéologique de la justice vaudoise. Un groupe de militant identitaire du groupe Némésis avait en effet participé à la manifestation avec une banderole disant que les violeurs suisses doivent aller en prison et que les violeurs étrangers doivent être expulsés. Rien de bien incroyable en somme. Il s’agit seulement d’un rappel à la loi mise en œuvre grâce à l’initiative populaire «pour le renvoi des étrangers criminels» en 2010 qui demandait l’expulsion des étrangers criminels pour des infractions graves. La loi fût ensuite modifiée par le parlement pour y inclure une marge d’appréciation des juges en cas de situation extraordinaire mais le fond de la loi ne fût pas modifié. Dans notre pays, un violeur étranger est bien sensé être expulsé.

Et bien pour le ministère public vaudois et pour la «grève féministe» demander l’application de cette loi est un appel à la haine. Rien que ça…

Non à la haaiiiiiiine !

Le ministère public vaudois a en effet condamné les féministes gauchistes à 500 francs d’amende pour le ACAB ET pour la banderole de Némésis. L’organisatrice de la marche d’extrême-gauche condamnée s’est défendue en soutenant les casseurs de flics et en expliquant que de traiter tous les policiers de bâtards fait partie de la liberté d’opinion et vise à mettre en lumière les violences policières. Un pur délire. Elle s’offusqua par la suite du fait que Némésis se soit invité à leur petite sauterie sans l’autorisation du soviet féministe.

Une histoire totalement folle qui nous montre, une fois de plus, la partialité et la politisation de la justice vaudoise qui taxe d’appel à la haine un rappel à la loi qu’elle est pourtant sensée appliquée. Cette même justice n’a d’ailleurs rien trouvé à redire aux faits que les militantes de Némésis aient été agressées physiquement et chassées de la manifestation par les nervis d’extrême-gauche qui étaient sensées y maintenir l’ordre.

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