John Doe

Un escroc soi-disant expert conchie la Suisse à propos de la Russie

S’il y a bien une chose qui provoque mon ire, c’est lorsqu’un sale financier tente de poser son gros derrière puant sur l’honneur de ma nation déjà ternie par des politiciens de bas étage.

Rts.ch

Des experts et parlementaires américains se sont rencontrés en ligne jeudi pour repenser la relation des Etats-Unis avec une Suisse qu’ils considèrent comme « l’un des principaux complices du dictateur russe Vladimir Poutine et de ses acolytes ».

« Il y a quelque chose de sérieusement pourri en Suisse. Il y a soit de la criminalité, soit beaucoup d’incompétence dans les forces de l’ordre de ce pays », a ainsi déclaré Bill Browder, chef de la campagne mondiale justice pour Magnitsky.

Nous sommes ici insultés par un type dénommé Bill Browder et la RTS n’a pas daigné nous en dire davantage sur cet ectoplasme qui est à l’origine du Magnitsky Act, une loi signée en 2012 par le triste clown Obama permettant de sanctionner la Russie et qui a ouvert la voie en 2016 au Global Magnitsky Act, du même genre mais dont les sanctions peuvent s’étendre à tous les gouvernements de la planète. Fin 2020, l’Europe s’est dotée de la même loi.

Le stylo du crime

Cette immondice de Bill est un angloïde vivant à Londres, boomer multimillionnaire qui a construit sa fortune en Russie grâce au système de pillage institutionnalisé pendant la présidence de Boris Eltsine. Avec son fond d’investissement Hermitage Capital Management créé conjointement avec le banquier milliardaire non protestant Edmond Safra, il passa d’une détention de 25 millions à 4.5 milliards de dollars d’actifs russes (+1’500% selon ses propres calculs).

Pour bénéficier de réductions d’impôt, l’une des techniques de ce crapaud baveux consistait à employer de réels handicapés mentaux en tant «qu’experts de la division analyse» sous ses multiples sociétés écrans qu’il utilisait pour acheter à bas prix des actions dans des sociétés d’État russes. Puis il dénonçait la corruption généralisée tout en réclamant des réformes dans les secteurs concernés. Si ces dernières aboutissaient, la valeur de ses titres augmentait. Si ce n’était pas le cas, il pouvait se parer de vertu dans la lutte contre un système corrompu, ce qui faisait grimper la notoriété de son fond.

Selon l’histoire officielle, Sergueï Magnitsky, alors juriste chez Hermitage Capital Management, a découvert et dénoncé une énorme fraude fiscale commise par de hauts fonctionnaires russes. Ces derniers disposant de relations, Magnitsky a été emprisonné à leur place pour mourir lors de sa détention. Cette version, bien qu’ayant servi de base à l’élaboration du Magnitsky Act, est truffée d’incohérences relevées par l’investigation menée en 2019 par le magazine allemand Der Spiegel.

Certes, Magnitsky a été victime de la brutalité du système pénitentiaire russe. Cependant, il n’en demeure pas moins qu’il n’a pas effectué cette dénonciation de son plein gré mais qu’il était entendu à témoin dans une enquête menée par les autorités russes, alors qu’il était employé par Hermitage Capital Management depuis des années pour pérenniser son modèle d’économie fiscale.

Sergueï Magnitsky

Ces accusations ont fait bondir le Conseil fédéral. Le chef de la diplomatie Ignazio Cassis a signifié son mécontentement aux Américains et a demandé des rectifications immédiates.

« Le gouvernement suisse rejette avec la plus grande fermeté les formulations utilisées (…) La Suisse met en vigueur l’ensemble des sanctions qui ont été décidées par le Conseil fédéral et par l’UE. En matière d’application des sanctions, la Suisse n’a en comparaison internationale pas à rougir de la manière dont elle fait les choses, » a réagi le gouvernement suisse par la voix de son porte-parole André Simonazzi.

La surprise est d’autant plus grande que du côté russe, au contraire, la Suisse ne semble pas être considérée comme complice. Dans une lettre envoyée à l’émission Temps Présent, l’ambassadeur russe en Suisse Sergueï Garmonine qualifie ainsi de « profondément regrettable » la reprise des sanctions européennes.

Ce qui est regrettable, c’est d’avoir été listé, à juste titre, parmi les «États inamicaux» depuis que la Suisse a suivi les Occidentaux sur les sanctions infligées à la Russie. J’espère sincèrement que l’initiative de l’UDC sur la neutralité sera rapidement soumise au peuple et que nous saurons éviter les manipulations des traîtres pour empêcher de redonner à la Suisse son prestige de pays neutre et médiateur sur la scène internationale.

Il faut toutefois relativiser l’importance de cette commission qui ne reflète pas la position du Département d’Etat. Le président américain Joe Biden lui-même a salué le régime de sanctions mis en place par la Suisse à l’endroit de la Russie.

Quel soulagement. Le vieux débris sénile qui sert de président des États-Unis nous a adoubés. Quel honneur nous avons de servir de torche-cul à l’oncle Sam.

La couche est pleine

Mais il n’en demeure pas moins que les experts rassemblés se sont montrés très critiques vis-à-vis de la Suisse. Alors que l’image de paradis fiscal continue de coller à la Suisse, ils accusent le Ministère public de la Confédération d’être totalement impuissant dans les affaires de corruption. Ils estiment aussi que les avocats continuent de jouer un rôle très important dans la mise en place de structures de trusts pour cacher les fortunes russes.

C’est un homme dont le siège social de sa société est situé à Guernesey et possédant des bureaux aux Îles Caïmans qui nous reproche d’être un paradis fiscal, alors même que le secret bancaire est un vieux souvenir depuis 2009, après la crise des subprimes, lorsque les États-Unis ont décidé que nous n’avions plus le droit de le pratiquer.

Ils évoquent également les 200 milliards de francs de fonds russes détenus dans les banques suisses, alors que 7,5 milliards sont aujourd’hui bloqués par la Suisse, ce qui correspond à la liste des personnes sanctionnées.

Les 200 milliards de Poutine, l’homme qui serait le plus riche du monde selon les délires de Bill, écumant de rage?

Vous l’aurez compris, ce sombre étron dégageant les effluves les plus émétiques suinte la haine et ne souhaite que la destruction de la Russie depuis que Vladimir a osé mettre un terme à ses activités d’escroquerie en son pays.

Comme le rôle de cette ordure a été prépondérant dans la mise en place d’armements législatifs qui accroissent la domination mondiale américaine, il jouira d’une impunité totale, malgré les preuves apportées par Der Spiegel.

Encore un représentant de la finance internationale des plus atroces.

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